- Speaker #0
BPCE Assurance vous présente « Ça nous rassure » , l'audiomag pour vivre mieux protégé.
- Speaker #1
Bonjour, je suis Paul-Emmanuel Géry, bienvenue dans ce nouvel épisode de « Ça nous rassure » , le podcast qui vous fait découvrir des solutions simples et efficaces, mais aussi des innovations qui contribuent à vous protéger dans votre vie quotidienne. Dans cet épisode, nous allons nous intéresser aux habitations de demain et à la prévention des risques climatiques. L'actualité de ces derniers mois nous a prouvé que nous devions faire face à de nombreux défis. Sècheresse, inondations, tempêtes, grêles. Le coût des événements climatiques en 2023 pour les assureurs a représenté 6,5 milliards d'euros. Et l'addition devrait être très importante également dans les prochaines années si nous n'agissons pas. Alors, comment faire face à ces phénomènes ? Comment adapter nos logements pour les rendre plus écologiques et résilients ? Quels sont les gestes de prévention à adopter ? quel rôle joue l'assurance habitation dans cette transition. Pour répondre à toutes ces questions, Magadrabia vous donnera des conseils pour aménager, rénover votre maison et prévenir les événements climatiques. Laura Slomia, en charge de la prévention au sein de BPCE Assurance IRD, vous fera découvrir les aides dont vous pouvez bénéficier. Et puis je vous propose tout de suite de retrouver Céline D'Acosta dans un quartier dont on a beaucoup parlé l'an dernier, le village des athlètes en Seine-Saint-Denis. C'est un héritage concret des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 qui préfigure vraiment la ville de demain plus résiliente et durable avec des infrastructures écologiques et des espaces verts. Bonjour Céline.
- Speaker #2
Bonjour Paul-Emmanuel et bienvenue dans le futur, ou presque. Nous sommes aujourd'hui dans le village des athlètes situé en Seine-Saint-Denis, sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen et Lille-Saint-Denis. Un nouveau quartier qui est destiné à accueillir très prochainement des familles, des étudiants ou des salariés. Alors, il est encore en travaux. Il se transforme en un quartier modèle, résilient, durable, pensé pour répondre aux enjeux climatiques de la ville de 2050. Pour en parler, je retrouve Henri Spech, directeur des opérations d'aménagement pour la Solide des Hauts. Bonjour Henri.
- Speaker #3
Bonjour.
- Speaker #2
Alors, est-ce que vous pouvez nous expliquer où est-ce qu'on se trouve ? Là, on est en train de déambuler dans ce magnifique quartier.
- Speaker #3
Alors là, en ce moment, on chemine sur l'allée de Seine, sur la commune de Saint-Denis, à côté de la Halle Maxwell, qui est une ancienne halle de production électrique qui a été rénovée à l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques. Et donc, on a autour de nous à la fois des bâtiments rénovés, en même temps des bâtiments neufs qui ont été construits pour l'accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques, mais surtout pour ce qu'on appelle l'héritage, c'est-à-dire la période qui va démarrer à la fin de cette année 2025, quand les habitants vont venir les investir pour habiter le quartier.
- Speaker #2
Alors Henri, on débute ta visite tout près de la Seine. Nous sommes sur une passerelle avec une péniche qui passe juste en dessous de la passerelle à l'instant. On va parler de l'aménagement de ces berges, justement aménagement fait pour renforcer la trame bleue. Est-ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi ce lien si fort avec l'eau ?
- Speaker #3
Effectivement, la Seine, c'était la grande inconnue de ce territoire. On serait venu il y a trois ou quatre ans, on avait juste une route départementale derrière un mur et au-dessus d'un parapet en béton. Tout le travail qui a été fait sur ce site-là, ça a justement été de créer des espaces pour les piétons, pour les cyclistes. On voit désormais une grande promenade qui s'étire sous les platanes et qui s'ouvre sur la Seine. C'est vraiment des espaces uniques offerts aux habitants de la Seine-Saint-Denis qui vont pouvoir redécouvrir leur fleuve.
- Speaker #2
Là, on voit des immeubles aux toitures et des cœurs d'îlots très végétalisés. On ne peut pas le distinguer à l'œil nu, mais les structures sont en bois. On voit tout de suite que ce quartier n'est vraiment pas comme les autres.
- Speaker #3
Alors effectivement, tous les bâtiments de logements de moins de 28 mètres de haut sont en ossature bois. Et puis le reste des bâtiments sont la plupart du temps réalisés en béton très bas carbone. Et donc l'utilisation de ces matériaux, j'allais dire pauvres en carbone, a été vraiment un atout pour atteindre l'objectif qu'on s'était fixé, qui était de diviser par deux la facture carbone de l'ensemble du quartier. Et donc on a réussi à atteindre cet objectif en mobilisant, y compris toutes les filières industrielles qui allaient pouvoir approvisionner le quartier pendant la phase de championne.
- Speaker #2
Et les îlots végétalisés ?
- Speaker #3
Et les îlots végétalisés, en fait, c'est des composantes essentielles pour un quartier comme celui-ci, qui en fait sert de support à une biodiversité en milieu urbain. Et puis, ça permet également d'amener une fraîcheur dans le quartier et adapter le quartier pour l'augmentation des températures qui est à venir. Et on s'est toujours projeté dans une génération en 2050, j'allais dire quelque part en posant l'équation environnementale à cette échelle de temps dans une génération.
- Speaker #2
Alors là, Henri, on arrive sur une grande place centrale. Est-ce que c'est piéton ici ?
- Speaker #3
Oui, on a essayé de bien séparer les axes empruntés par les voitures des espaces piétonniers. Et donc on retrouve des espaces piétonniers du côté de Saint-Denis, du côté de Saint-Ouen, mais aussi sur l'île Saint-Denis avec notamment l'aménagement des berges de Seine. Et donc avec un effort sur ces espaces piétonniers qui est mis sur la végétalisation et puis les circulations douces. Et ce qu'on voit moins, mais qui va arriver dans les prochains mois, c'est tous les jeux d'enfants. Aussi pour permettre à toutes les générations d'y trouver leur compte quelque part. Et donc on a créé une ville à deux échelles. La ville qui s'ouvre sur le Grand Paris, avec notamment le lien avec les nouvelles gares du métro du Grand Paris Express. Et puis en même temps, cette échelle résidentielle où au pied de son immeuble, on trouve les espaces dont on a besoin pour vivre au quotidien en famille.
- Speaker #2
Alors Henri, on continue notre visite de ce nouveau quartier. Et là, sur ma droite, je vois des espaces végétalisés un petit peu enfoncés au pied des immeubles. C'est ce qu'on appelle des noms.
- Speaker #3
Effectivement ce sont des noues. Les noues servent d'abord à recueillir les eaux pluviales, à la fois des espaces publics mais aussi qui proviennent des bâtiments juste à notre droite. Et puis dans ces noues, on va retrouver un certain nombre de carex qui sont des herbes hautes, des chênes, un certain nombre d'arbres qui ont été plantés dans ces noues. Et donc on fait de ces espaces-là des moyens de rafraîchir aussi l'atmosphère des espaces publics durant les périodes chaudes. Et puis ça participe de cette grande trame végétale qui est le support de la biodiversité en milieu urbain.
- Speaker #2
Alors finalement Henri, ce quartier, est-ce qu'il n'incarne pas une vision concrète de ce que pourrait être la ville de demain ?
- Speaker #3
Depuis tout à l'heure, on voit plein d'exemples concrets qui vont faire que les habitants qui arriveront cet automne dans le quartier vont pouvoir s'approprier de façon d'autant plus facile le quartier pour y vivre au quotidien. Mais ce que je retiens surtout dans ce quartier, c'est le passage de l'expérimentation à l'échelle urbaine qui va permettre de répondre aux défis. urbains et environnementaux des 25 prochaines années.
- Speaker #2
Merci beaucoup Henri, c'était très agréable de déambuler dans ce village, dans ce nouveau quartier. Merci pour la visite guidée et bon courage pour la suite du chantier. Vous voyez Paul-Emmanuel, ici, on ne construit pas seulement des bâtiments, on invente un nouveau mode de vie.
- Speaker #1
Merci Céline pour ce reportage, mais donne vraiment envie la ville du futur. Bonjour Laura Slomian.
- Speaker #4
Bonjour Paul-Emmanuel.
- Speaker #1
Vous êtes en charge de la prévention au sein de BPCE Assurance IARD. Une réaction sur ce reportage ?
- Speaker #4
Complètement. C'est une très belle illustration de ce que devrait être la ville de demain. Le changement climatique y est pensé dès la construction des bâtiments. C'est exactement ce qu'il faut faire si on veut s'assurer un avenir plus serein. Et en tant qu'assureurs, on constate tous les jours les effets du changement climatique. On a par exemple de plus en plus de déclarations de sinistre, sécheresse ou inondation. Donc on va être vraiment attentifs aux innovations de ce type, dans le but de pouvoir accompagner nos assurés au mieux vers la résilience de leurs habitats.
- Speaker #1
Alors pour faire face aux aléas climatiques et plus particulièrement aux inondations ou à la sécheresse, au retrait gonflement des argiles, il est possible de réduire la vulnérabilité de son habitat en effectuant des travaux et ou en s'équipant de dispositifs adaptés. Et vous allez nous les faire découvrir, Maguidrabia, bonjour.
- Speaker #0
Bonjour Paul-Emmanuel, oui, on peut agir et on doit le faire, que ce soit d'ailleurs pour anticiper une inondation, pour éviter que les murs se fissurent à cause des sols argileux notamment. Il existe des solutions très concrètes. et Et tout commence par un diagnostic de vulnérabilité.
- Speaker #1
Alors, c'est quoi exactement ce diagnostic ?
- Speaker #0
Eh bien, c'est un expert qui vient chez vous, regarde la structure de la maison, l'état du sol, la proximité avec la végétation ou les cours d'eau, et il établit un état des lieux complet et vous dit ce qui est à risque. Ensuite, il vous propose des travaux ou des dispositifs pour sécuriser votre maison. C'est vraiment la base, surtout dans les zones exposées.
- Speaker #1
Mais comment sait-on si l'on habite dans une zone exposée ?
- Speaker #0
C'est très simple. Il existe un site mis en place par le ministère de la Transition écologique, georisqueaupluriel.gouv.fr. Vous saisissez votre adresse ou votre commune et vous accédez à une cartographie détaillée des risques spécifiques liés à votre localisation, tels que les inondations, bien sûr, les mouvements de terrain ou les séismes.
- Speaker #1
Alors justement, parlons de ces risques et parlons du premier risque en France, les inondations, parce que malheureusement, ça touche de plus en plus de régions.
- Speaker #0
C'est vrai. Et là aussi, il y a des mesures simples mais très efficaces. par exemple. Arrimer les cuves de fioul ou de gaz pour éviter qu'elles flottent ou polluent. Sécuriser l'électricité prise plus haute. Réseau séparé pour les pièces inondables. Chaudière installée en hauteur ou dans une pièce non inondable. On peut aussi installer une pompe submersible pour évacuer l'eau rapidement après une inondation.
- Speaker #1
Et peut-on préparer la maison à l'avance avant même qu'une crue arrive ?
- Speaker #0
Tout à fait, en cas d'alerte inondation, poser des bâtards d'eau devant les portes. Alors des bâtards d'eau... Vous savez, ce sont ces sortes de petites barrières. Boucher les aérations basses pour empêcher l'eau d'entrer et penser à baliser les piscines ou les bassins avec une marque visible pendant la crue, ça évite les accidents.
- Speaker #1
J'ai également entendu parler d'un kit 72 heures. Qu'est-ce que c'est ?
- Speaker #0
On ne peut rien vous cacher. Oui, c'est un kit dans lequel vous pouvez mettre une lampe, une radio, de l'eau, des médicaments. Une fois que vous avez votre kit, l'idéal, c'est d'aménager une zone refuge en hauteur accessible de l'intérieur, avec une fenêtre ou un balcon pour une éventuelle évacuation. Et ce kit vous permet de tenir 72 heures en autonomie le temps que la situation se stabilise.
- Speaker #1
Parlons maintenant du retrait gonflement des argiles, que l'on appelle le RGA, c'est ça ?
- Speaker #0
Exactement, c'est ce qu'on appelle le phénomène RGA. Alors en été, les sols argileux se rétractent avec la chaleur et la sécheresse. En hiver, ils gonflent avec l'humidité. Résultat, des fissures, des affaissements et des structures qui souffrent.
- Speaker #1
Et là encore, est-ce qu'on peut anticiper ? Oui,
- Speaker #0
quelques actions simples et efficaces à mettre en place. Éloigner les arbres de la maison ou poser des écrans antiracines. Rigidifier la structure avec des chaînages. Limiter l'évaporation près des murs, par exemple en évitant les sols trop secs autour de la maison. Et attention ! Pas de drainage trop proche des fondations, ça assèche encore plus le sol. Et bien sûr, il faut éviter les fuites d'eau enterrées qui humidifient en permanence.
- Speaker #1
Bon, avec vos conseils, c'est très concret et c'est rassurant, surtout parce qu'on sent bien que face aux dérèglements climatiques, on peut reprendre un peu le contrôle.
- Speaker #0
Exactement. On ne peut pas empêcher évidemment les intempéries, mais on peut limiter les dégâts. Faites ce diagnostic de vulnérabilité, entourez-vous de professionnels et pas à pas, vous ferez de votre logement un lieu sûr pour les années à venir.
- Speaker #1
Merci Maguede. Et pour en savoir plus sur ce sujet, je vous conseille le Centre de ressources sur l'adaptation au changement climatique. Il donne accès à des informations personnalisées sur la réalité du changement climatique, ses enjeux et les solutions existantes. Un site internet adaptation-changement-climatique.gouv.fr. Laure S. Lomian, on voit qu'il y a beaucoup de travaux possibles pour prévenir ces dégâts. Cela a évidemment un coût. Est-ce qu'on peut bénéficier d'aide ?
- Speaker #4
Alors oui, tout à fait. Le gouvernement a lancé en mars dernier le troisième PNAC, c'est le Plan National d'Adaptation au Changement Climatique. Il vise à intégrer la perspective justement du changement climatique dans toutes les politiques publiques. Il s'agit d'adapter les infrastructures, les écosystèmes et les modes de vie. Et donc justement, pour accompagner les citoyens dans la résilience de leur habitat, il y a le Fonds Barnier, qui est donc une aide publique. qui a été renforcé de 75 millions d'euros cette année pour atteindre en tous les 300 millions d'euros. Ce fonds de prévention permet de financer jusqu'à 80% des travaux de réduction de vulnérabilité pour les particuliers et 40% pour les petites entreprises. Il permet aussi aux collectivités de racheter les bâtiments les plus à risque.
- Speaker #1
Et il y a des conditions à remplir pour bénéficier du fonds Barnier ?
- Speaker #4
Complètement. Il y a des conditions que l'on soit propriétaire de son logement ou que l'on soit artisan. ou commerçants. Il faut déjà être exposé à un risque majeur naturel et donc être situé dans une zone couverte par un PPRN. Alors le PPRN, c'est le Plan de Prévention des Risques Naturels ou un PAPI, le Programme d'Action de Prévention des Inondations. Et pour le savoir, il faut contacter sa mairie. Puis, il faut aussi avoir réalisé un diagnostic de vulnérabilité de son habitat ou de son local professionnel, comme l'a expliqué Maguette tout à l'heure. Et enfin, être assurés avec une garantie contre les catastrophes naturelles.
- Speaker #1
Comment est-ce qu'on peut connaître le montant de la subvention auquel on a le droit quand on connaît déjà les travaux réalisés chez soi pour réduire le risque ?
- Speaker #4
Encore une fois, c'est sur le site de georisque.gouv.fr qu'on peut retrouver un simulateur et estimer notre subvention.
- Speaker #1
Et il y a d'autres sources de financement pour les particuliers ?
- Speaker #4
Complètement. Déjà, il y a le gouvernement qui étudie des projets autour du risque sécheresse pour accompagner et préparer au mieux les particuliers face au RGA. Et puis il y a aussi certaines communes qui proposent de financer le reste à charge des travaux des particuliers ou des entreprises qui bénéficient déjà du fonds Barnier. Il est donc important de prendre contact dans un premier temps avec sa mairie avant de se lancer dans des démarches.
- Speaker #1
Vous parliez de catastrophes naturelles. La France est d'ailleurs l'un des rares pays à s'être doté d'un dispositif garantissant à chacun de ses citoyens une indemnisation correcte en cas de sinistre causée par un phénomène naturel.
- Speaker #4
C'est exact. Alors là, ça va être un petit peu plus technique. Le régime d'indemnisation des catastrophes naturelles, qu'on appelle aussi le régime Catnats, a été créé par la loi du 13 juillet 1982. C'est donc réglementé. Et l'une de ses caractéristiques est fondée sur la solidarité. Alors la solidarité, ça se traduit par l'unicité du taux de prime, c'est-à-dire que les montants de la prime Catnats sont fixés par l'État, pour tous les assureurs et ce, de manière obligatoire, sur tous les contrats d'assurance d'hommage. Par exemple, Paul-Emmanuel, si vous payez 60 euros par mois d'assurance habitation, sachez que 20%, soit 12 euros de cette prime, est dédiée au financement du régime 4 notes.
- Speaker #1
Et quel est le périmètre de ce régime ? Alors,
- Speaker #4
l'article 1 de la loi décrit seulement ce qui est considéré comme étant les effets d'une catastrophe naturelle. Il y a les inondations, les coulées de boue, les séismes, les mouvements de terrain, comme la sécheresse et le RGA par exemple, les affaissements de terrain. les raz-de-marée, les avalanches et les vents cycloniques de grande ampleur. Mais attention, certains périls ne sont pas inclus, comme Les tempêtes, la grêle, la neige ou encore le gel.
- Speaker #1
Mais bénéficie-t-on automatiquement de ce régime en cas de sinistre ?
- Speaker #4
Et non, c'est là toute la complexité de ce régime. Quand un événement exceptionnel survient, votre commune a 24 mois pour déposer un dossier et demander cette reconnaissance de catastrophe naturelle auprès de la préfecture, qui elle, ensuite, va transmettre le dossier à une commission interministérielle. Celle-ci va l'étudier. et publiera la liste des communes qui font l'objet d'un arrêté au journal officiel. La parution de l'arrêté 4nats va nous permettre, assureurs, de déclencher l'acquisition de la garantie catastrophe naturelle. Et donc les assurés pourront ainsi avoir la prise en charge prévue au contrat. Sans cette parution, il faut savoir que vous pouvez, dans certains cas, ne pas être indemnisé en cas d'inondation ou de sécheresse par exemple.
- Speaker #1
C'est en fonction du contrat d'assurance. Alors, BPCE Assurance propose-t-elle des offres spécifiques pour les habitations rénovées ou qui sont adaptées aux changements climatiques ?
- Speaker #4
Tout à fait. En tant qu'assureur responsable, on essaie de protéger durablement nos assurés. Et on va valoriser les comportements vertueux qui vont vers une transition écologique. Par exemple, nous proposons une couverture complète des équipements durables, comme les panneaux photovoltaïques, les pompes à chaleur, les éoliennes. Et nous avons aussi des garanties qui favorisent la mobilité douce ou les maisons dites écologiques, comme celles en ossature en bois. Nous allons aussi mettre en place prochainement une réduction de 5 à 15% sur l'assurance habitation pour les propriétaires d'une habitation au DPE A ou B, ou pour les assurés ayant réalisé des travaux de rénovation ou d'adaptation de leur habitat, comme ce évoqué par Maguede.
- Speaker #1
Et en cas de sinistre, vous avez un réseau de partenaires ?
- Speaker #4
Oui. On a même beaucoup de partenaires en cas d'indemnisation. Nous travaillons un maximum avec des entreprises qui privilégient le circuit court, la réparation ou encore les produits à faible impact environnemental, comme la peinture biosourcée par exemple.
- Speaker #1
Mais alors si on fait des travaux de rénovation ou d'adaptation, doit-on en parler à son assureur ?
- Speaker #4
Ah oui, c'est très important car le contrat d'assurance doit vraiment refléter la réalité de la situation de l'assuré, de son logement, pour être bien protégé. Mais aussi parce que les modes de vie changent, et nos contrats aussi. Par exemple, avant, les panneaux photovoltaïques n'étaient pas couverts, car ça n'existait pas, tout simplement. Et si en plus d'être bien couvert, l'assuré peut bénéficier d'avantages tarifaires, c'est d'autant plus intéressant pour lui.
- Speaker #1
Comment BPCE Assurance anticipe-t-elle les risques climatiques croissants dans son métier ?
- Speaker #4
Eh bien, c'est là-dessus l'art de la prévention. Essayez d'anticiper les risques pour minimiser leur impact sur les vies humaines et les dommages matériels. Nous avons mis en place des outils prédictifs qui vont modéliser les différents risques climatiques. Ça nous permet de proposer des conseils adaptés à nos assurés en fonction de leur lieu d'habitation. On travaille aussi avec des entreprises innovantes comme Flowstop, qui développent des barrières anti-inondations gonflables. Cela nous a permis d'offrir ces dispositifs à nos assurés les plus sinistrés du Pas-de-Calais, qui ont été inondés plusieurs fois l'année dernière.
- Speaker #1
Merci pour vos conseils, Laura Schlomian.
- Speaker #4
Merci à vous.
- Speaker #1
C'est la fin de cet épisode. Merci à vous de l'avoir suivi.
- Speaker #0
On se retrouve le mois prochain.