- Speaker #0
BPCE Assurance vous présente « Ça nous rassure » , l'audiomag pour vivre mieux protégé.
- Speaker #1
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de votre podcast « Ça nous rassure » , l'audiomag pour mieux vivre protégé. Notre objectif à travers ce format, soutenir les initiatives durables et mettre en avant des solutions simples et efficaces pour contribuer à protéger la planète et vos intérêts bien sûr en consommant moins et mieux. Avec nous, vous allez découvrir comment réconcilier confort, sécurité, responsabilité environnementale. Et pour ce troisième épisode, nous parlerons d'un autre thème qui a une place centrale dans nos vies actuelles, le multimédia, l'obsolescence programmée qui vise à réduire délibérément la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement et intrinsèque à notre modèle économique actuel. Aujourd'hui, notre impact écologique lié à l'utilisation du multimédia est énorme. Notre mode de consommation est sans fin alors que nos ressources s'épuisent, d'autant plus que 80% des déchets électroniques ne peuvent pas être recyclés. Mais est-il possible de se diriger vers un modèle de consommation plus durable ? Pouvons-nous nous contenter de réduire notre consommation en matière d'appareils électroniques dans un monde qui est davantage digital ? De vraies questions se posent quant à notre mode de consommation multimédia. Nous partons à la découverte de ces innovations qui nous permettent de rester connectés, qui nous facilitent la vie au quotidien et qui sont devenues indispensables dans nos vies. Comment les utiliser de manière plus durable et responsable ? C'est tout de suite. Pour ce troisième épisode de notre Diomag, notre journaliste Céline Dacosta est partie faire un micro-trottoir auprès de plusieurs jeunes afin de mieux comprendre leur vision et leur mode de consommation. Elle cite... est ensuite rendu dans un Repair Café situé dans le 5e arrondissement de Paris. Le Repair Café est un concept né à Amsterdam en 2009 et devenu un réseau international qui permet à des bénévoles de réparer des objets électroniques en panne afin de substituer le réflexe de réparer à celui de jeter tout en créant du lien social. Cette initiative est d'autant plus utile quand on sait par exemple que seulement 15% des téléphones jetés sont collectés pour être recyclés. Allez, c'est parti !
- Speaker #2
Aujourd'hui, vous le savez, on a souvent le réflexe de jeter nos appareils quand ils sont en panne. Surtout le matériel informatique qui est la première source de pollution numérique. On ne pense plus à faire réparer comme les générations précédentes et de toute façon, on ne sait pas vraiment comment faire. Les ordinateurs, mais aussi les tablettes, les smartphones, on a tendance à les remplacer facilement. Pour m'en rendre compte, j'ai été poser quelques questions aux consommateurs. Alors, qu'est-ce que vous faites quand vous avez un objet ou un appareil qui est en panne ?
- Speaker #0
Alors moi, mon portable s'y tombe en panne, je pense que je n'aurai pas le temps. temps ou la force d'aller le réparer, mais j'irai en racheter un autre directement.
- Speaker #1
Moi, j'appelle mon père. Ou alors, sinon, je le jette par la fenêtre.
- Speaker #2
Alors, selon la gravité de la casse, on essaye de réparer à notre niveau. Après, on a mon beau-père qui est un peu plus bricoleur, donc qui, lui, est un peu plus équipé et qui peut essayer de réparer un peu mieux.
- Speaker #0
Quand il est cassé, défectueux, si c'est un objet dont j'ai vraiment besoin, j'en rachète un nouveau. Après, si c'est quelque chose dont j'ai pas besoin, je rachète pas nécessairement. Je regarde les promos sur Internet. Je ne jette pas non plus n'importe quoi, mais je les remplace.
- Speaker #2
Alors, vous l'avez entendu, certains n'hésitent pas à acheter des objets neufs. D'autres jettent leurs objets ou alors ont envie de les faire réparer, mais ne savent pas forcément comment s'y prendre. Alors que c'est bien souvent possible, avec un peu de connaissance et surtout d'envie. C'est ce que proposent les Repair Café, des ateliers de réparation collaboratifs, en y ajoutant plus la convivialité et le partage. Je vous emmène découvrir l'un de ces Repair Café. Il y en a un petit peu partout en France. et au moins un par arrondissement à Paris. C'est celui du 12e arrondissement qui nous accueille aujourd'hui, un Repair Café dont l'équipe est très soudée. Il y a Sabine, il y a Pierre, Gilles, Gérard et puis Françoise. C'est elle qui va nous faire découvrir ce lieu unique qui implique aujourd'hui de nombreux autres habitants du quartier. Bonjour Françoise. Bonjour. Alors, est-ce que vous pouvez nous dire, Françoise, comment fonctionne un Repair Café et qu'est-ce que c'est en fait ? Un
- Speaker #3
Repair Café est un atelier de réparation collaborative où des personnes viennent avec un objet. qu'ils choisissent de faire réparer plutôt que de le jeter. Et les bénévoles réparateurs de différentes compétences essayent de le réparer.
- Speaker #2
Vous me disiez, Françoise, qu'il existait également des repères café pour les enfants.
- Speaker #3
Oui, nous sensibilisons les enfants à la réparation en organisant des ateliers pour apprendre à réparer, démonter. Et ça a du succès, les enfants sont ravis chaque fois qu'ils repartent.
- Speaker #2
D'accord. Merci beaucoup, Françoise.
- Speaker #3
Merci à vous.
- Speaker #2
Alors Achat, j'ai croisé une personne dans le couloir, on va essayer d'en savoir un petit peu plus. Bonjour. Bonjour. Alors comment vous vous appelez, quel âge vous avez, c'est important ça aussi, et qu'est-ce que vous faites ici ?
- Speaker #4
Alors je m'appelle Thomas, j'ai 31 ans et je suis ingénieur dans une entreprise qui fait du développement logiciel.
- Speaker #2
Et alors pourquoi vous êtes ici dans ce Repair Café aujourd'hui ?
- Speaker #4
Je suis venu ici pour potentiellement devenir bénévole et apprendre à réparer des objets. Je suis notamment intéressé par l'aspect écologique de la démarche pour réduire l'impact de notre consommation concrètement. Et j'aime bien aussi l'aspect associatif et l'énergie qu'il y a derrière de tous ces gens qui s'investissent dans ce projet.
- Speaker #2
Je vous souhaite bonne chance et merci pour votre engagement.
- Speaker #4
Merci.
- Speaker #2
Vous voyez, Achat, quand on vient à Riper Café, on en ressort en ayant appris comment fonctionnent nos objets, qu'on puisse ou non les réparer, avec un peu plus de confiance en soi pour tenter de réparer soi-même. C'est gagnant pour la planète, pour le porte-monnaie et pour le moral. Donc, merci à tous. Au revoir à toute l'équipe.
- Speaker #1
Merci Céline pour cette découverte et ces explications quant au fonctionnement des Riper Café. Et maintenant, place à notre chronique avec Maguède Rabia. Bonjour Maguède.
- Speaker #0
Bonjour Achat.
- Speaker #1
Alors nous venons d'écouter un reportage révélateur quant à notre mode de consommation, mais nous avons aussi vu qu'il existe des solutions. Alors obsolescence programmée, expression qu'on entend souvent et qui fait débat d'ailleurs, l'obsolescence programmée n'est pas à nouveau omaguède.
- Speaker #0
Eh bien non Acha, et c'est assez fou d'ailleurs. La question de l'obsolescence programmée n'est pas nouvelle. L'expression, écoutez bien, date des années 30 et dès le début des années 60 apparaissait déjà. Toute une littérature pour en dénoncer les effets. Donc, ça ne date pas d'aujourd'hui.
- Speaker #1
Alors, pour que l'on comprenne bien l'obsolescence programmée, c'est quoi exactement ?
- Speaker #0
Je vais tout vous expliquer. L'obsolescence programmée est définie par une loi. La loi sur la transition énergétique et la croissance verte du 17 août 2015. Ce qui définit donc l'obsolescence programmée comme étant l'ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché, donc comprenez un fabricant, vise à réduire délibérément. la durée de vie d'un produit pour en augmenter le taux de remplacement.
- Speaker #1
C'est pas bien, c'est pas bien.
- Speaker #5
C'est pas bien du tout.
- Speaker #0
En clair, que nos appareils électroniques ou électroménagers, etc. aient comme les aliments une date de péremption. L'essentiel du problème de l'obsolescence programmée réside dans les difficultés liées à la réparation. Les pièces n'existent plus, ne sont pas disponibles dans un délai raisonnable ou le coût de la réparation apparaît disproportionné par rapport à l'achat d'un nouvel appareil.
- Speaker #1
Alors, quelles sont les conséquences de l'obsolescence programmée ? Alors,
- Speaker #0
les premières conséquences sont d'ordre environnemental. Au niveau européen, par exemple, ce sont plus de 10 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques qui sont produits chaque année. L'Europe compte d'ailleurs le plus de déchets électroniques par habitant au monde. Ces déchets, qui sont souvent composés de matériaux rares et toxiques, entraînent d'importants problèmes de santé publique, surtout en raison du fait qu'à l'échelle... mondiale. Et selon les données du programme des Nations Unies pour l'environnement, 60 à 90% des déchets électroniques échappent aux filières classiques de traitement.
- Speaker #1
Et si j'ai bien compris, il n'y a pas que des conséquences environnementales.
- Speaker #0
Effectivement, les conséquences sont beaucoup plus larges que strictement environnementales. L'obsolescence programmée pénalise également durement l'emploi et notamment la filière de réparation. Comme je vous l'expliquais, en France, seulement 44% des appareils électriques Merci. et électroniques sont réparés. C'est donc tout un secteur d'activité des PME qui se réduit, alors même qu'il proposait des emplois non délocalisables.
- Speaker #1
Alors, qui sont les responsables ?
- Speaker #0
Si ce phénomène n'est pas nouveau, on a suffisamment maintenant de recul et on peut donc identifier qui sont les personnes à l'origine de l'obsolescence programmée. Si la médiatisation s'est largement opérée sous l'angle d'un complot industriel sabotant leurs produits pour en accroître les ventes, La réalité indique plutôt un partage de responsabilités. Du distributeur, cherchant à vendre davantage plutôt qu'à réparer, au consommateur qui vise à acheter au plus bas prix, ce qui s'accompagne souvent, souvent d'une fragilité accrue.
- Speaker #1
Alors, est-ce que l'on peut lutter contre l'obsolescence programmée ? Quelles sont les solutions ? D'ailleurs, existent-ils des solutions ?
- Speaker #0
Alors, à Châles, il n'existe pas de solution unique pour tenter de réguler ce phénomène complexe. Même si le gouvernement a mis en place depuis le... 1er janvier 2021, un indice de réparabilité, nouvelle obligation introduite par la loi anti-gaspillage. L'idée, c'est que les vendeurs d'équipements électriques et électroniques, y compris les vendeurs en ligne, et ça c'est important, doivent afficher un indice de réparabilité sur leur produit. Il consiste en quoi ? En une note sur 10 à laquelle un code couleur est associé. Même s'il n'est pas encore possible d'indiquer directement la durée de vie des appareils, car cela dépend de l'usage et de l'entretien qui sont faits, Un indice de durabilité étant... préparation basée sur des critères de robustesse, de qualité et de fiabilité. Et a priori, il sera prêt en 2024.
- Speaker #1
Alors on va suivre cela, Maguède, avec beaucoup d'attention. Merci en tout cas pour ces informations complémentaires qui nous invitent à remettre quand même pas mal en question notre mode de consommation et peut-être même revoir ses habitudes pour éviter de toujours partir à la chasse des appareils plus récents ou plus performants. Et pourquoi pas apprendre à réparer et redécouvrir les vertus du faire ensemble, de renforcer les relations intergénérationnelles localement et de créer davantage du lien social. comme on l'a entendu d'ailleurs dans le reportage avec Céline. Et pour trouver des solutions adaptées à chacun, je me tourne justement vers notre invité du jour, notre expert BPCE Assurance, Marion Aubert, qui revient dans cet épisode, va maintenant répondre à nos questions afin de nous aider à trouver les meilleures alternatives possibles. Marion Aubert, bonjour, ravie de vous retrouver dans ce nouveau numéro.
- Speaker #5
Bonjour Acha.
- Speaker #1
Avec vous, nous allons essayer de comprendre comment se diriger vers un mode de consommation plus écologique et économique, tout en ayant des appareils performants. Difficile aujourd'hui de vivre sans multimédia dans notre monde. Aujourd'hui, quelle est la tendance de manière générale concernant la consommation d'appareils électroniques ?
- Speaker #5
Pour moi, derrière cette question achat, il y a trois points. Il y a quels appareils on utilise et pour qui, quelle utilisation en durée, et puis quel est l'usage qu'on a de ces appareils. Alors en termes d'utilisation... On se rend compte que de plus en plus de ménages sont équipés, quelle que soit la tranche d'âge. On a à peu près 83% des foyers qui ont un ordinateur, alors qu'il soit fixe, portable, tablette, netbook, et 96% ont un téléphone portable. Et en termes d'utilisation durée, alors là je vais vous donner un chiffre, je pense que, heureusement que vous êtes assis, sinon vous allez tomber de votre chaise. Une étude au Québec montre que l'exposition aux écrans commence dès la petite enfance, et en moyenne... Les enfants âgés de 2 ans et demi passent 9 heures par semaine sur un écran. Et adultes, on passe 56 heures par semaine, 20 heures pour le boulot, et puis 36 heures pour son usage plus personnel. Donc on passe 56 heures par semaine sur les ordinateurs.
- Speaker #1
Alors, est-ce qu'il est possible pour chacun de trouver son compte en écologie et performance ? On parle maintenant de sobriété, on entend sobriété énergétique. Mais là, c'est de la sobriété numérique. On s'imagine, j'ai lu quelque part, qu'on regardait son smartphone 221 fois par jour, enfin à peu près, donc c'est quand même difficile d'être sobre.
- Speaker #5
Exactement. Et effectivement, on est vraiment à l'inverse de la sobriété, puisqu'on veut avoir accès toujours plus vite à l'information, avoir une qualité vidéo toujours meilleure, de pouvoir jouer à des jeux électroniques de manière... de plus en plus importantes, avec des jeux qui consomment de plus en plus. Donc tout ça, c'est tout sauf de la sobriété. Et donc, pour ça, il faut des appareils de plus en plus rapides, avec des qualités vidéo de plus en plus efficaces, des puces de plus en plus importantes, enfin importantes, efficaces, puissantes, des OS pareils. Donc on voit que tout est toujours plus, toujours plus, toujours plus, pour gagner quelques secondes sur les 56 heures dont on parlait il y a juste quelques minutes quand même.
- Speaker #1
Et on n'a pas parlé des émissions de gaz à effet de serre.
- Speaker #5
Exactement. Les services numériques sont responsables à eux seuls de 2,5% des émissions de gaz à effet de serre en France. Et ça correspond à 10% de la consommation électrique. Donc c'est énorme. Et on peut même le comparer à l'impact de 2000 km en voiture par habitant. C'est l'équivalent. Donc c'est quand même extrêmement impressionnant.
- Speaker #1
Faire justement le choix des produits reconditionnés, est-ce que ça, ce serait aussi intéressant de regarder dans cette direction ?
- Speaker #5
Ah oui, je pense que c'est effectivement un enjeu extrêmement fort. Il faut qu'on rallonge la durée d'usage de nos équipements, quels qu'ils soient. Et donc là, ça permettra de limiter la fabrication de nouveaux matériels. Et comment on va rallonger ? On va rallonger... en le faisant réparer. On en parlait tout à l'heure dans un Reaper Café. Ou en achetant un appareil reconditionné. Par exemple, utiliser un smartphone reconditionné, enfin acheter un smartphone reconditionné, permettrait de réduire l'impact environnemental annuel de plus de 50% par rapport à un appareil neuf. Et donc les émissions de gaz à effet de serre aussi seraient réduites par rapport à l'usage d'un appareil neuf.
- Speaker #1
Marion, vous concrètement, comment est-ce que vous accompagnez les clients et les consommateurs dans une démarche plus responsable ?
- Speaker #5
Alors, nous assurons les appareils reconditionnés, tout simplement. Donc, l'offre peut être souscrite à tout moment, quelle que soit la date d'achat de l'appareil. Et ça couvre les téléphones portables, les appareils multimédia qui les aient été achetés neufs ou reconditionnés.
- Speaker #1
Alors, c'est plus avantageux de réparer son appareil aujourd'hui en termes de coût ? Qu'est-ce que vous voyez ?
- Speaker #5
On a bien évidemment, j'allais dire, la... L'économie financière ? puisque si vous allez faire réparer votre appareil, alors soit vous allez dans un repair café, et votre seul coût, ça va être soit les pièces qui ont été fournies, soit le fait que vous avez fait un don au repair café, mais même quand vous allez chez un réparateur, ça vous coûtera moins cher qu'un appareil neuf, et puis surtout, c'est plus respectueux de l'environnement, donc vous faites une économie, entre guillemets, pour l'environnement. Donc voilà, je pense qu'on a ces deux aspects, financier et environnement, et je pense que c'est très important.
- Speaker #1
Et on revient au reconditionné qui est peut-être une solution qui est viable et qu'on verra de plus en plus à l'avenir. Oui,
- Speaker #5
complètement. On peut très bien faire avec des appareils reconditionnés. Alors, ils seront un tout petit peu moins performants, entre guillemets, comme on disait tout à l'heure. Mais on a quelques trucs pour quand même gagner et réussir à avoir un peu de performance. On réduit un tout petit peu la qualité de la définition des vidéos. On optimise le stockage de nos données. et puis, aux limites. Par exemple, le visionnage sur Internet de la télévision.
- Speaker #1
Donc, c'est plus responsable. Peut-être dernière question. Qu'en pensez-vous des modèles comme Back Market ? On voit l'émergence de pas mal de ces Marketplace.
- Speaker #5
Pour moi, les Marketplace, c'est vraiment une bonne solution parce que ça permet d'acquérir ces fameux produits reconditionnés. Il faut faire attention. En général, ils vous apportent la garantie sur l'appareil que vous achetez. Ils mettent en place un certain nombre de points de contrôle pour vérifier la qualité des appareils, ils sont sécurisants, mais il faut vérifier les services et les garanties qu'ils vous proposent pour être sûr d'avoir, j'allais dire, la qualité que vous souhaitez. Pour autant, pour moi, avant d'acheter du neuf ou du reconditionné, il faut d'abord tenter de faire réparer son appareil. Je pense que c'est vraiment le premier geste qu'il faut faire. Il faut prendre ce temps-là, on entendait tout à l'heure, moi j'ai pas le temps. J'ai vraiment pas le temps d'aller faire réparer mon appareil.
- Speaker #1
Il faut qu'on change nos habitudes.
- Speaker #5
Voilà. Et en plus, il y a le plaisir d'aller dans un hypercafé, de discuter avec des gens, d'aller apporter son appareil.
- Speaker #1
De créer du lien social.
- Speaker #5
De créer du lien social. Je pense qu'on y gagnera tous, en lien social et en économie pour l'environnement.
- Speaker #1
Merci Marion Aubert, en tout cas, pour toutes ces explications. Eh oui, près de... 80% des impacts du secteur numérique sont dus à la fabrication des appareils. Selon le ministère de l'Environnement, voici quelques conseils pour réduire son impact. S'équiper de produits porteurs de labels environnementaux, plus sobres en consommation d'énergie et plus durables, grâce à l'indice de réparabilité. Garder ses équipements plus longtemps, passer de 2 à 4 ans d'usage, divise par 2 son impact environnemental. Et bien sûr, trouver des alternatives au neuf, comme nous l'avons vu tout à l'heure dans le reportage. Voilà, c'est la fin de ce troisième épisode du podcast « Ça nous rassure, l'audiomag » pour mieux vivre protégé. On se retrouve très vite pour découvrir ensemble comment mieux vivre et de manière durable. Merci pour votre attention et à bientôt.
- Speaker #0
BPCE Assurance vous a présenté « Ça nous rassure, l'audiomag » pour vivre mieux protégé.