- Speaker #0
BPCE Assurance vous présente « Ça nous rassure » , l'audiomag pour vivre mieux protégé.
- Speaker #1
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans votre nouveau podcast « Ça nous rassure » , l'audiomag pour mieux vivre protégé. Notre objectif à travers ce nouveau format, soutenir les initiatives durables et mettre en avant des solutions simples et efficaces pour contribuer à protéger la planète et vos intérêts bien sûr, en consommant moins et mieux. Avec nous, vous allez découvrir comment réconcilier confort, sécurité et responsabilité environnementale. Et pour ce deuxième épisode, nous parlerons d'un thème également très présent dans votre quotidien, l'automobile. Nous sommes peut-être arrivés au bout du modèle du tout voiture, longtemps pensé comme le seul à même de permettre à tous les Français de se déplacer. D'un côté, les plus extrêmes annoncent sa fin, brandissant la congestion des axes routiers, la pollution, le coût du permis de conduire ou encore les contraintes environnementales et réglementaires. De l'autre, on vaut en culte indéfectible à ce moyen de transport. Liberté de mouvement, facilité à transporter plusieurs personnes, déplacement sur de longues distances sans toutefois perdre de vue les besoins et usages sur le terrain qui ont énormément évolué depuis plusieurs années. Pour s'adapter aux nouvelles attentes, les utilisateurs débordent d'ingéniosité en proposant des solutions innovantes, voire original. Nous allons justement voir comment notre rapport au véhicule s'est transformé au fil des années, mais aussi quelles sont les nouvelles évolutions qui permettent d'économiser tout en respectant l'environnement et surtout comment profiter de ces solutions pour réduire son budget et sa consommation. C'est tout de suite que nous partons à la découverte de ces innovations grâce auxquelles nous allons justement pouvoir allier autonomie et responsabilité. Pour le deuxième épisode de cet Audiomag, notre journaliste Céline D'Acosta est partie dans les pays de la Loire à la découverte du service d'autopartage du pôle métropolitain, le Mansart Move & Go. Il s'agit d'un service qui s'est pas mal développé avec le temps et qui rencontre aujourd'hui un franc succès dans un grand nombre de communes, sachant qu'en 2020, 294 000 Français ont utilisé un service d'autopartage, selon le ministère de la Transition écologique, l'occasion de découvrir comment cela fonctionne. Qui sont les utilisateurs et combien cela coûte ? Et voire même si le modèle classique du véhicule personnel s'essouffle ? Allez, c'est parti !
- Speaker #2
Redynamiser les territoires ruraux en identifiant l'offre de mobilité est depuis 2019 déjà un des objectifs de la loi d'orientation des mobilités. Pour ça, l'autopartage zéro émission, qui est répandu dans la plupart des grandes villes, souvent avec succès, se développe aussi dans les zones rurales afin de répondre à une demande de plus en plus forte. Nous sommes ici à Bret-les-Pins. un village de 2300 habitants dans les pays de la Loire, pour découvrir le service Move & Go, service d'autopartage du pôle métropolitain mobilité Le Mans-Sarthe, qui rassemble 15 communes en zone rurale. Pour en parler, j'accueille M. Nicolet, chargé de projet mobilité, qui va nous expliquer un petit peu comment fonctionne ce service. Bonjour M. Nicolet. Bonjour. Depuis quand existe ce service Move & Go sur la commune de Bret-les-Pins ?
- Speaker #3
Alors ce service Move & Go sur Bratelépain existe depuis février 2018.
- Speaker #2
Et ça s'est développé sur beaucoup de communes, combien en tout ?
- Speaker #3
Au total aujourd'hui nous avons 15 communes qui proposent Move & Go à ses habitants.
- Speaker #2
Alors comment ça fonctionne Move & Go ?
- Speaker #3
Alors Move & Go c'est assez simple, c'est-à-dire que les personnes doivent tout d'abord s'inscrire. A partir du moment où ils s'inscrivent, deux jours après leur inscription est validée. Et à partir du moment où c'est valide, les personnes à ce moment-là peuvent réserver un véhicule électrique en autopartage sur n'importe quelle des 15 stations aujourd'hui en service.
- Speaker #2
Ok. Qui utilise ce service principalement ? Vous pouvez nous donner un petit peu des statistiques ?
- Speaker #3
Oui, tout le monde est concerné par ce service. On a étudié évidemment un peu les usages et on s'est rendu compte que c'était dans un premier temps surtout les actifs et les retraités qui utilisaient ce service d'autopartage. On était même surpris que les jeunes finalement ne s'inscrivent pas davantage. Et aujourd'hui, maintenant, on touche à peu près toutes les tranches d'âge.
- Speaker #2
Est-ce que vous diriez, monsieur Nicolet, que pour certains, ce nouveau mode de déplacement a remplacé le fait d'avoir un véhicule personnel, peut-être même aussi pour faire des économies Merci. par rapport à l'essence, à l'assurance de la voiture ?
- Speaker #3
Ce qu'on a pu voir, c'est que pour des ménages, des foyers qui ont deux, voire trois voitures, effectivement, là, il y a une réflexion sur le fait à un moment de se dire, on a quand même la deuxième ou la troisième voiture qu'on n'utilise peut-être pas tant que ça. Est-ce qu'on doit s'en séparer ? et finalement, on va dire la remplacer par le service Move & Go. Ces voitures-là, on ne va pas les utiliser plus tous les jours, donc c'est vraiment du ponctuel. Et de ce fait-là, de par le coût qui est proposé, puisque ça intègre à la fois les coûts d'assurance, les coûts d'entretien, etc. Évidemment, c'est beaucoup plus intéressant financièrement.
- Speaker #2
Et puis, vous me disiez aussi que ce service, le personnel de la mairie l'utilise aussi beaucoup.
- Speaker #3
Tout à fait, c'est-à-dire qu'en fait, on a deux types d'abonnés à Movingo. On a donc les particuliers, qui représentent quand même trois quarts, quatre cinquièmes finalement des abonnés à Movingo. Mais on a également les élus et les agents des communes qui proposent une station Movingo, dans le sens où Ce sont bien les communes qui ont réalisé les investissements pour ces stations-là. Donc en fin de compte, c'est comme si finalement ces voitures électriques, c'était leur propre véhicule de service qu'elles proposent à la population. Et donc par conséquent, les élus et les agents peuvent utiliser ces voitures, soit dans le cadre des déplacements liés au mandat des élus, ou alors dans le cadre des trajets professionnels des agents, évidemment, des collectivités concernées.
- Speaker #2
Et vous avez dit, un voiture électrique, ça fait partie aussi de la démarche éco-responsable de la commune.
- Speaker #3
La mobilité électrique, elle est pertinente surtout finalement pour des gens qui ont beaucoup de... de distance à parcourir au quotidien. Et finalement, souvent, quand on habite en zone rurale, on ne travaille pas nécessairement au sein de sa commune, on travaille plutôt soit dans la grande agglomération à côté. On a beaucoup de distance à parcourir. Et là, la mobilité électrique, elle est vraiment pertinente, en tout cas en termes de bilan carbone en soi. Une voiture électrique, si elle roule beaucoup, effectivement, c'est pertinent sur un plan écologique. Et puis, c'est aussi l'occasion de faire découvrir la mobilité électrique.
- Speaker #2
Oui, bien sûr. Et là, vous nous disiez, il y a 15 communes qui sont concernées ? Tout à fait. Et ça continue à se développer.
- Speaker #3
On a quatre communes actuellement qui sont en train d'aménager leurs propres stations.
- Speaker #2
Alors Achat, maintenant qu'on a compris comment fonctionnait le service Move & Go, je me suis rendue devant la mairie, à la borne d'autopartage, et je suis avec Stéphane qui utilise régulièrement ce service. Bonjour Stéphane. Bonjour. Alors à quelle occasion et depuis quand utilisez-vous Move & Go ?
- Speaker #4
Ça fait déjà plusieurs années, puisque le service est en place depuis plusieurs années sur la commune. Je l'utilise à une fréquence qui est assez aléatoire, on va dire une fois par semaine, deux fois par mois, plutôt en moyenne, pour mes déplacements professionnels vers le lieu où je travaille, puisque je travaille à 12 km d'ici, au collège du Grand-Lucé.
- Speaker #2
Et pour quelles raisons, Stéphane, avez-vous choisi d'utiliser Move&Go ?
- Speaker #4
C'est surtout par souci éthique et puis ensuite aussi par souci économique, il faut aussi le dire.
- Speaker #2
Et ben voilà, Stéphane est parti avec sa voiture électrique et nous on connaît tout sur ce service d'autopartage Move&Go ici à Bret-les-Pins. Un service qui, vous l'avez compris, se développe de plus en plus en zone rurale.
- Speaker #1
Merci Céline pour cette découverte et ce petit passage par les pays de la Loire. Vous l'avez entendu, c'est éthique, écologique et économique. Et on va approfondir le sujet tout de suite avec... Maguede Rabia. Bonjour Maguede.
- Speaker #0
Bonjour Achar.
- Speaker #1
Alors avec vous, nous allons essayer de comprendre l'enjeu du covoiturage et de l'autopartage sur notre économie mais aussi d'un point de vue écologique. Depuis plusieurs années, le covoiturage connaît une réelle émergence. Selon le ministère de la Transition écologique, le covoiturage est utilisé chaque jour par 900 000 Français pour aller travailler. Cette pratique de transport présente de nombreux avantages, on le sait, mais avant d'aller plus loin, quelle est la différence entre covoiturage et autopartage ?
- Speaker #0
Alors, le covoiturage consiste à mettre en relation un conducteur et des passagers souhaitant effectuer le même trajet. Alors que l'autopartage consiste à partager l'usage d'une voiture chacun son tour. Ça va,
- Speaker #1
c'est clair. C'est pas mal, mais alors quel est l'impact écologique de l'utilisation du covoiturage et de l'autopartage ?
- Speaker #0
C'est vrai que c'est une question que de nombreux Français, Franciliens, partout en France se posent la question. Alors on peut se demander si mobilité partagée, ça veut dire émissions de CO2 partagées. Le covoiturage permettrait, écoutez bien, de réduire les émissions de CO2 d'environ 30% dans les zones de moyenne densité. Alors que la mise en place de l'autopartage dans des zones équivalentes réduirait seulement de 6% les émissions de CO2. Donc oui, d'un point de vue écologique, cela a un impact concret.
- Speaker #1
Alors d'un point de vue économique, on choisit quoi ? Covoiturage ou autopartage ?
- Speaker #0
Cela dépend, Achat, parce que dans le cadre d'un covoiturage, on vous explique les frais liés à votre déplacement, à savoir le coût du carburant et les frais de péage par exemple, sont à la charge de tous les passagers du véhicule. Vous n'aurez donc pas à vous charger tout seul des dépenses liées au trajet. Dans un système d'autopartage, c'est différent. Les frais de déplacement sont à la charge du conducteur. Si vous êtes propriétaire du véhicule, vous réduisez vos frais d'entretien et d'assurance puisque vous louez votre voiture lorsque vous ne l'utilisez pas. ... Si vous n'avez pas de voiture, ce système de location de véhicules, entre particuliers, est un avantage si vous avez des besoins ponctuels. Et donc, vous ne paierez que les frais d'essence et de location aux propriétaires du véhicule sans avoir à gérer l'entretien de la voiture. Donc, encore une fois, cela dépend de votre utilisation et puis surtout si vous êtes propriétaire ou non d'un véhicule.
- Speaker #1
Magad, est-ce que l'on sait aujourd'hui dans quelle zone la pratique du covoiturage et de l'autopartage est la plus utilisée ?
- Speaker #0
J'ai quelques chiffres à partager avec vous. Les utilisateurs de l'autopartage se localisent principalement dans les villes de plus de 20 000 habitants. de 100 000 habitants. Pour les covoiturages, c'est la même chose. D'ailleurs, selon une étude réalisée par l'application Klaxit, sur 11 766 trajets de covoiturage recensés en février dernier, j'essaye, mais j'ai mes sources. Et non, je ne vous donnerai pas le nom de mes sources. Donc, selon tous ces trajets de covoiturage recensés, tout opérateur confondu, c'est à Rouen que le partage de l'automobile est le plus répandu, suivi par Angers et... Montpellier. Donc on le voit, la pratique se développe plus vite en ville. Or, ça c'est important de le souligner, les besoins de mobilité sont plus importants dans les zones les moins denses, ce qui permettrait pour les zones rurales et qui détiennent les véhicules les plus anciens et les plus polluants, d'utiliser sur la base d'un partage de frais, un parc automobile plus récent et donc moins polluant.
- Speaker #1
Alors on a bien compris, la différence entre covoiturage et... autopartage. Mais est-ce que ces solutions de mobilité partagée peuvent devenir dans un avenir proche, en tout cas, une solution de mobilité de plus en plus crédible ?
- Speaker #0
D'après la dernière étude réalisée par Vinci Autoroute, 8 conducteurs sur 10 se déplacent seuls le matin. Une étude qui a recensé ces parcours entre 8h et 10h. Donc oui, cela doit devenir une solution à chat de plus en plus crédible et nécessaire. D'ailleurs, le gouvernement y met aussi du sien avec différentes initiatives comme le forfait mobilité durable ou des voies réservées au covoiturage, en 2019, le gouvernement s'est même fixé un objectif, pour le moins ambitieux, tripler le nombre de trajets du quotidien réalisés en covoiturage d'ici 2024.
- Speaker #1
Merci Maguette pour cet éclairage et ces chiffres parlants qui nous invitent à remettre en question nos modes de déplacement pour agir à notre échelle. Ce n'est pourtant pas toujours simple de changer ses habitudes. Il n'est pas évident de s'imaginer dépendre des autres pour se déplacer, et surtout lorsque l'on habite... en milieu rural. Alors, comment faire face à ces responsabilités écologiques et surtout mettre en place ce qui est réalisable en fonction de ces moyens ? Pour trouver des solutions adaptées à chacun, je me tourne justement vers notre invité du jour, notre expert BPCE Assurance, Jean-Noël Vallée, va maintenant répondre à nos questions afin de nous aider à trouver les meilleures alternatives possibles. Bonjour Jean-Noël Vallée, merci de nous rejoindre. Donc avec vous, nous allons essayer... De comprendre comment s'adapter aux changements et aller vers un mode de déplacement plus écologique et économique sans pour autant perdre son autonomie et la liberté que confère un véhicule individuel, mais aussi des solutions adaptées pour répondre à ces nouveaux enjeux. Alors, vous l'avez entendu dans le reportage avec Céline, ce service Move & Go, qu'est-ce que vous en pensez ? Ça vous paraît l'avenir en tout cas ?
- Speaker #5
Ça me paraît complètement une tendance qui va se développer. Il faut savoir qu'en fait aujourd'hui, un véhicule, il reste 95% de son temps en stationnement. Donc, on a tous intérêt à ce que son véhicule soit plus utilisé. Et l'autopartage, finalement, permet de répondre à ce besoin.
- Speaker #1
Alors, peut-être, rappelez-nous quelles sont les tendances de manière générale en matière de mobilité ?
- Speaker #5
Alors, il y a plusieurs tendances. La première tendance, celle qu'on voit le plus aujourd'hui, c'est les tendances sur les mobilités douces, le vélo, la marche à pied. Ou encore ce qu'on appelle les micro-mobilités, c'est plutôt les trottinettes ou les skateboards. Mais bien sûr, ces mobilités ne répondent pas à tous les besoins. Aujourd'hui, on a encore besoin d'utiliser beaucoup son véhicule. Et là, il y a une tendance qui se dessine très clairement depuis plusieurs années, c'est le développement des véhicules électriques. Il faut savoir qu'aujourd'hui, il y a un véhicule sur six parmi les véhicules neufs qui est un véhicule électrique, c'est plus que les diesels.
- Speaker #1
Alors, quels sont les principaux défis aujourd'hui pour les usagers ?
- Speaker #5
Alors aujourd'hui, je crois qu'on aimerait tous pouvoir rouler en électrique, on a tous plus ou moins des freins, mais certains commencent à être levés, l'autonomie n'est plus vraiment un problème. Pareil pour les temps de recharge qui sont tout à fait performants maintenant. La vraie difficulté, elle est réelle, c'est plutôt le manque d'infrastructures pour les recharges. Il n'y en a pas assez et un consommateur, il a le sentiment que ça va être plus compliqué pour lui d'avoir un véhicule électrique que d'avoir un véhicule thermique. Donc il faut que l'État accompagne plus et c'est vrai qu'il a une démarche plutôt volontariste. Il y a des mesures qui ont été prises dans le budget 2023 avec des engagements pour plus de bornes, une fiscalité avantageuse, des crédits d'impôt. Et l'une des mesures phares est d'ailleurs aussi de proposer la location pour 100 euros par mois d'un véhicule électrique pour les ménages modestes. Ça va dans le bon sens mais peut-être pas assez vite encore.
- Speaker #1
à la place du consommateur. Aujourd'hui, j'ai un vieux véhicule Quelles sont les alternatives pour moi pour être plus responsable et sans forcément acheter un nouveau véhicule ?
- Speaker #5
Alors le comportement le plus éco-responsable, ça va être déjà de réparer. Il faut absolument éviter de remplacer avec des pièces neuves. Alors, si la pièce n'est pas réparable, vous avez toujours la possibilité d'opter pour des pièces recyclées, ce qu'on appelle des pièces de réemploi. Ce sont des pièces qui sont remises en parfait état, elles ne vont pas déprécier leur voiture et elles coûtent en général 50% moins cher. Et votre garage a l'obligation de vous proposer un devis avec des pièces de réemploi. Et certaines pièces, en août, sont garanties jusqu'à 24 mois.
- Speaker #1
Alors, on entend beaucoup de choses sur la transformation des véhicules thermiques en électriques. Est-ce une solution éco-responsable ?
- Speaker #5
Oui, ça s'appelle le Retrofit et c'est légal en France depuis 2020. Donc, quand on utilise ce dispositif, on bénéficie des mêmes aides gouvernementales que pour l'achat d'un véhicule neuf, avec le bonus écologique, l'aide à la conversion. Et pour l'ADEME, c'est vraiment considéré comme une solution assez intéressante et convaincante. Par exemple, un véhicule rétrofité, au bout de 10 ans, il aura émis moins d'émissions de CO2 cumulées que si on produit un véhicule électrique neuf.
- Speaker #1
Alors, combien ça coûte ?
- Speaker #5
Alors, voilà, là... Là, c'est plus compliqué ! Voilà, effectivement, ça coûte quand même entre 8 000 et 15 000 euros. Donc, c'est assez élevé. Et pour un particulier, ce n'est pas évident que ça puisse être rentabilisé sur le long terme. Même s'il y a des économies sur le carburant, même s'il y a des aides de l'État et même si le véhicule va prendre un peu de valeur. Dans la réalité, il y a très peu de véhicules qui ont été rétrofités depuis deux ans, peut-être quelques dizaines tout au plus. Donc c'est vraiment marginal. En fait, ce n'est pas une solution pour les particuliers, ça s'adresse plutôt pour les professionnels.
- Speaker #1
Alors face au budget carburant qui explose, quelles sont les solutions possibles pour permettre un meilleur accès à la mobilité ?
- Speaker #5
Alors il y a un des concepts... qui aujourd'hui est l'un des plus ambitieux dans la mobilité. Et ça s'appelle la mobilité en tant que service. Et je pense que c'est une solution d'avenir parce que dans ce modèle, le moyen de transport choisi, il est interchangeable. Vous passez du bus au vélo, puis vous prenez une voiture partagée, vous finissez avec une trottinette.
- Speaker #1
Multimodal.
- Speaker #5
Exactement. Et la mobilité, ainsi, c'est un service que l'on loue, par exemple, de manière forfaitaire. Donc là, on change. complètement de vision, on passe complètement de la possession à l'usage, on optimise son budget puisqu'on ne va payer que le déplacement.
- Speaker #1
Alors vous, comment est-ce que vous accompagnez les consommateurs dans leur démarche en tant qu'assureurs ?
- Speaker #5
Alors nous, nous avons plusieurs dispositifs chez BPCE Assurance. Pour les clients qui roulent peu et qui s'engagent à rouler moins de 8000 km par an, nous leur permettons de réduire de 10% leurs primes d'assurance. Pour les clients qui roule en véhicule électrique. Là, nous avons une offre grâce à laquelle ils peuvent bénéficier d'une remise jusqu'à moins 30%. Et enfin, si notre client a un abonnement vélo libre-service, nous allons prendre en charge la franchise s'il a un sinistre avec le vélo.
- Speaker #1
Alors, existent-il d'autres avantages ou incentives pour encourager les consommateurs, clients, utilisateurs à consommer propre sans exploser leur budget ?
- Speaker #5
Oui, il y a plusieurs solutions à mettre en œuvre. déjà pour promouvoir les mobilités douces au sein de l'entreprise. Il y en a certaines qui ont déjà été mises en place, notamment au sein du groupe BPCE. Je vais vous donner quelques exemples. Par exemple, participer à plus de 50% du remboursement du titre de transport, mettre en place le forfait de mobilité durable pour prendre en charge les frais de transport des salariés quand ils utilisent un moyen alternatif. Donc ça, c'est un dispositif légal. Il est exonéré d'impôts et de cotisations. Et le plafond... a été relevé tout récemment au mois d'août, il peut aller jusqu'à 700 euros par an et par salarié. Après, il y a encore d'autres exemples que je peux vous donner. L'entreprise peut aussi encourager ses collaborateurs à se rendre au travail en vélo, en créant un stationnement vélo sécurisé, en ayant un local dédié, ou encore elle peut encourager, favoriser, sponsoriser toutes les initiatives de covoiturage et d'autopartage.
- Speaker #1
Merci Jean-Noël Vallée, merci beaucoup en tout cas pour toutes ces explications. Et c'est ainsi que s'achève le deuxième épisode de votre podcast. Ça nous rassure l'audiomag pour mieux vivre protégé autour de l'automobile. Dans le prochain épisode, nous aborderons le thème du multimédia ainsi que l'obsolescence dite programmée de certains produits désormais à l'origine d'une enquête de la justice française et qui fait débat depuis des années. Nous irons à la découverte des nouvelles tendances et nous parlerons de l'évolution. des nouveaux modes de consommation face à des ressources limitées qui ne cessent de s'épuiser. On se retrouve très vite pour découvrir ensemble comment vivre mieux et de manière durable. Merci pour votre attention et à la prochaine !
- Speaker #0
BPCE Assurance vous a présenté « Ça nous rassure » , l'audiomag pour vivre mieux protégé.